Les Arcs sur Argens la capitale des vins Côtes de Provence.
Depuis la place du village, il faut seulement lever les yeux vers le Nord pour découvrir le vieux village médiéval du Parage posté en sentinelle. Ramassé sur un piton, il est dominé par un robuste donjon.
Entouré par les restes de sa double enceinte, on y pénètre par des portes fortifiées percées dans les remparts. On s’engage dans l’entrelacs de ruelles étroites et de calades qui montent jusqu’au château, véritable belvédère sur la vallée.
Les terres de l’Argens, qui nourrissent de nombreux vignobles, et la maison des vins des "Côtes de Provence" ont fait de ce village un haut lieu de la viticulture provençale.
C’est au coeur de la plaine de l’Argens et à la lisière de la forêt des Maures que le village aux anciens noms d’Archos, puis Castrum de Arcubus se dresse sur le flan d’une colline.
Entre mer et sommets, bordé de collines boisées, le village bénéficie d’un climat méditerranéen aux températures agréables et à l’ensoleillement plus que raisonnable.
Dans le village, à l’abri des regards et à quelques pas de la place centrale, le quartier du Parage autour de son donjon révèle un riche passé moyenâgeux.
Les terres de l’Argens nourrissent de nombreux vignobles et l’implantation de la maison des vins « Côte de Provence » sur la commune, fait de celle-ci une capitale viticole.
Les animations sont nombreuses, la plus célèbre d’entre-elles restant les Médiévales.
La chapelle Sainte Roseline, blottie au milieu des vignes, abrite de nombreux chefs d’oeuvres et exprime en toute intimité la dévotion des provençaux envers leur Sainte.
Venir Aux Arcs c’est découvrir les racines de la Provence et c’est avec grand plaisir que le village, ses paysages de campagne, ses commerces et ses habitants vous accueillent pour vos vacances ou pour une simple escale.
Le plus remarquable atout de ce village est la présence d'une cité médiévale dont le donjon du XIIIe siècle d'une hauteur de 19 mètres est sans doute le joyau. Dans le quartier médiéval du Parage, il y a un campanile datant du XVIIe siècle (réalisé en 1662 par Louis Tourtonne, maître serrurier de Besse-sur-Issole, pour recevoir la cloche fondue au même moment), une église du XIIe/XIIIe siècle et l'église Notre-Dame connue aujourd'hui sous le nom de chapelle Saint-Pierre. Elle abrite aujourd'hui des manifestations artistiques et expose des vestiges du patrimoine archéologique local.
Le monastère de La Celle-Roubaud (XIe-XIIIe siècles), désormais plus connu sous le nom de château Sainte-Roseline, a été reconstruit au XVIe siècle, restauré et réoccupé depuis. Il est au centre d'un important domaine viticole.
La chapelle Sainte-Roseline, édifiée au XIe siècle, a été classée monument historique en 1980. À l'intérieur, on peut admirer un maître-autel baroque entouré d'un retable sculpté, un autre retable attribuable à l'école de Nice des frères Brea, une mosaïque de Marc Chagall, un bas-relief d'Alberto Giacometti et d'autres œuvres. Une châsse en cristal expose une dépouille attribuée à sainte Roseline et un reliquaire ciselé du maître A. Caillat (Grand Prix de l'exposition universelle de Paris de 1889) en conserverait les yeux miraculeusement préservés.
L'église Saint Jean-Baptiste (XIXe siècle) possède un polyptyque daté de 1501, de Louis Brea. Dans la forêt communale du massif des Maures, le site des Terriers comporte un ensemble de neuf menhirs du Néolithique. Un dolmen a été localisé à sa proximité. Les traces de deux oppida sont également perceptibles. Enfin la ville basse bénéficie d'un urbanisme (XVIIIe et XIXe siècles) comprenant placettes, façades, lavoirs, anciens moulins, etc., d'un intérêt architectual certain.
Le village médiéval des Arcs cache une légende : Roseline, fille de Giraud II de Villeneuve (seigneur des Arcs) et qui naquit en 1263 aux Arcs, est rattachée à ce que l'on appelle « le miracle des roses ». La généreuse fille du seigneur du village se cachait pour donner à manger aux pauvres qui la sollicitaient. Un matin, Giraud, qui se doutait des largesses de sa fille, se cache près du cellier pour la confondre… Il ne tarde pas à la voir arriver, le tablier chargé de victuailles. Lorsqu'il lui demande de montrer le contenu de son tablier, Roseline (prenant, dit-on, Dieu à témoin) ouvre craintivement son tablier, duquel dépasse une brassée de roses en lieu et place de la nourriture « subtilisée ».
Les Arcs - La chapelle Sainte-Roseline.
Aujourd'hui encore, on peut voir une arche de pierre qu'on appelle « la porte du Miracle ». Cette histoire n'est pas le seul miracle attribué à Roseline, qui devint chartreuse à 25 ans. Elle meurt en 1329 à 66 ans et devient une sainte que l'on fête le 16 octobre.